Chapitre 2
Plus que 2 jours et il serait temps pour Harry, Ron, Hermione et Ginny de reprendre les cours. C'était la fin des vacances de printemps. Harry les avait passées au Terrier. Il allait mieux.
George était venu passer quelques jours chez ses parents, lui aussi. Il avait même eu une très belle surprise… En effet en arrivant il n'avait pas pu se résoudre à dormir dans la chambre de son enfance, celle qu'il partageait avec Fred. Harry avait alors eu une idée et avec l'accord de Molly, il l'avait appliquée. Il avait laissé sa place à Hermione dans la chambre de Ron. (logique non ?). Il irait dormir avec George puis :
Flash Back…
- Ferme les yeux…
- Mais… ou tu m'emmène ? Qu'est ce que tu fais Frérot ?
- Tu vas voir, fais-moi confiance et laisse-toi faire !
George se sentit guidé dans les escaliers, puis dans une chambre qu'il ne put localiser. Ils arrivèrent dans la chambre des jumeaux.
- Vas y ouvre !
- Whouao !
- Ça… ça te plait ?
- C'est génial !
La chambre avait été complètement réaménagée. La couleur des murs n'était plus la même, de bleue elle était devenue beige. Le mobilier avait été changé. Au lieu des 2 lits habituellement au centre de la pièce, il y avait des lits superposés, adossés au mur latéral du côté gauche de la chambre. Les deux armoires avaient disparu pour laisser la place à un dressing le long du mur droit. Au milieu, sous la fenêtre, trônait un bureau avec tout le matériel nécessaire, et le tout en rouge et or, évidemment !
De l'ancienne pièce, ne subsistait que 2 photos dont une de deux petits garçons roux et parfaitement identiques.
George n'en revenait pas !
- Comme ça ce n'est pas la chambre de… enfin pas vraiment… mais elle pourra le redevenir dès que tu seras prêt…
- Merci, Merci, Merci… articula George… c'est… vraiment…
Il ne put finir sa phrase, étranglé par l'émotion.
Il caressa la joue de Harry, qui le serra dans ses bras en tentant de passer outre les papillons qui se réveillaient dans son bas ventre.
Fin du Flash black
Dans la cuisine, devant le petit déjeuner.
- Bon aujourd'hui on va sur le chemin de traverse, acheter les quelques affaires qui nous manquent pour Poudlard. Tu viens avec nous Harry ?
- Euh… c'est-à-dire euh… merci Mione, mais euh…
- Aller Harry te fais pas prier !
- Laisse le Ron, renchérit Hermione, ça nous donnera l'occasion d'être vraiment tous les deux, susurra t-elle encore
- De toute façon, j'ai besoin de lui pour le magasin, hein Harry ?
- Ah, mais oui ! c'est vrai, je te l'avais promis George !
- Pff t'es pas drôle Harry !
- Bon ben on se retrouve ce soir alors ?
- Ouaip !
Ron et Hermione disparurent dans le jardin pour transplaner. George se rapprocha d'Harry
- Alors… on ne veut pas tenir la chandelle ?
- Pff oh ça non ! Merci tu m'as sauvé !
- Mais de rien… de toute façon, j'avais envie de passer la journée avec toi… Juste nous deux !
- Ouais moi aussi ! J'aime quand on se comprend…
- … Sans se parler ?
- Ouais !
Ils se sourirent en frémissant tous les deux et partirent se promener tout en discutant, les sujets de conversation étant depuis longtemps intarissables entre eux. Ce soir-là tous se retrouvèrent pour le dîner, ils avaient grandement apprécié leur journée et furent vite fatigués. Une fois dans son lit Harry réfléchissait, sachant son colocataire endormi. Il se demandait pourquoi il était si bien… Pourquoi n'avait il pas pensé une seule fois à Drago depuis que le quatrième des Weasley était arrivé au Terrier… ?
Le retour à Poudlard fut fait sans encombre. Les cours reprirent… les bonnes habitudes aussi. George venait régulièrement voir Harry à l'école. Ce dernier adorait ces visites, cela lui donnait l'impression d'être toujours logé chez le roux. Cela lui permettait de penser moins tristement à Drago…
Les mois passant, le Survivant se rendait compte que la présence quotidienne de son « jumeau » lui était devenue indispensable. Que les jours où il ne pouvait venir, Harry se sentait d'humeur moins joyeuse, plus maussade…
Il pensait de plus en plus au rouquin et ne pouvait s'empêcher d'analyser ce qu'il ressentait : son cœur battait la chamade lorsque le contact avec son roux se faisait, rien que le voir éclairait sa journée, il ressentait des picotements dans tout le corps rien qu'en pensant à lui.
Chaque soir, il se perdait dans ses réflexions et les approfondissaient, tout ce qu'il vivait ressemblait beaucoup à ce qu'il avait vécu 3 ans avant, pendant sa cinquième année. Son petit ami de l'époque lui faisait tourner la tête par sa seule présence, mais il avait fini par partir avec son frère sans rien lui dire et cela les avait dévastés tous les deux. Oui Harry en était sur ! George avait autant souffert que lui, il l'avait vu dans ses yeux… ses magnifiques yeux bleus océan… au moins aura-t-il pu s'en ouvrir à son frère… ça aussi Harry en était persuadé, ils avaient gardé leur liaison secrète, mais les jumeaux terribles ne se cachaient jamais rien, alors il était plus qu'évident que Fred était au courant.
Tout en continuant à réfléchir, il réalisait aussi qu'il ne pensait pas avoir ressenti quelque chose d'aussi fort pour Drago, qu'il aimait, il en était persuadé…
- Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourtant je ne suis pas amoureux de George, il est juste comme mon frère… c'est Drago que j'aime, mais…
Il faut que quelqu'un m'aide… je suis perdu là… Mais qui ?
Molly ? Arthur ? Nan ! impossible… cela concerne leur fils.
Bill ? Je ne le connais pas assez !
Charlie ? Hum… peut-être
Percy ? ça va pas non !
Ron et Hermione ? Même pas en rêve Ron va me tuer ! Et Hermione va me faire la morale !
Ginny ? Elle est trop jeune !
Bon ben… va pour Charlie alors…
Il prit une plume, un morceau de parchemin et commença une longue lettre pour le fils cadet des Weasley
« Cher Charlie,
D'abord, comment vas-tu ? Bien j'espère. Tes dragons te passionnent-ils toujours autant ? Et Norbert, comment va-t-il ?
Pardonne-moi de t'embêter, mais j'ai quelques soucis, disons… sentimentaux… et tu m'es apparu comme l'homme de la situation… si je puis dire…
Alors… laisse-moi t'expliquer… Voilà : Tu dois certainement savoir qu'il y a quelques mois, j'ai vécu un évènement difficile. Euh, la personne que j'aime… ais, il… (oui… première révélation… je suis attiré par les garçons… s'il te plait ne le répète pas, tu es le premier à savoir… ), donc il était de santé fragile et, au début de l'année il a fait une grosse rechute d'une vieille blessure. Il est resté un mois dans le coma et il est… mort et ça a été très difficile pour moi à vivre. Bien sûr mes amis, que tu connais, Ron, Ginny et Hermione m'ont aidé… ils ne savaient pas quoi faire alors ils ont appelé une… personne… enfin un ancien petit ami avec qui j'avais été i ans (mais personne ne sait…)… On est restés très proches lui et moi… comme deux frères… enfin bref… il est venu et comme j'étais très déprimé il s'est occupé de moi depuis que… Depuis lui et moi on se voit encore très souvent, il vient me voir à Poudlard, et euh… les sentiments que j'ai eu pour lui à l'époque ou nous étions ensemble… euh… refont surface… je me rend compte que ses visites deviennent quasiment vitales. Je me sens mal quand je ne le vois pas, tu sais s'il ne peut pas venir. On parle de tout et de rien sans aucun souci, on rit, on se chamaille, on discute de ce qu'on veut pour notre avenir (commun ?), et tous ces sentiments sont… disons… beaucoup plus forts que ce que ressent…ais… pour Drago ( Ouais, je sais, ironique hein ? Harry Potter amoureux de son ennemi Drago Malfoy).
Du coup, je me pose tout un tas de questions… Est-ce que j'aime…ais vraiment Drago ? Est-ce que je ne suis pas encore amoureux de mon ex ? et si c'est le cas, est-ce que c'est mal ? enfin parce que tu sais j'ai l'impression de trahir Drago… même si il ne connaissait pas mes sentiments pour lui quand il est parti.
Enfin voilà, j'espère que je ne te dérange pas trop avec mes questions ? je suis un peu… complètement perdu dans tout ça et je voulais juste avoir ton avis quoi…
Réponds-moi vite s'il te plait
Amitiés
Harry Potter»
Là-dessus, il posa la lettre sous son oreiller en décidant d'attendre le lendemain pour l'envoyer puis s'endormit, plus serein.
OoOoOoOo
La réponse se faisait attendre et notre héro se demandait pourquoi Charlie ne lui répondait pas… Les semaines passèrent...
Lors d'une sortie autorisée à Pré au Lard à l'origine, Harry avait profité de l'occasion pour transplaner à Londres, sur le Chemin de traverse, dans une certaine boutique de farces et attrapes…
George était redescendu quelques minutes et c'est pendant ce temps qu'Edwige, la magnifique chouette des neiges de notre survivant tapa au carreau. Tap Tap tap…
- Ah Edwige ! Je commençais à désespérer ! dit-il en la caressant
Il récupéra le morceau de parchemin qui était accroché à sa patte d'une main fébrile, chancela jusqu'au lit de la chambre et d'une main, cette fois tremblante, l'ouvrit.
- Alors… voyons… aller un peu de courage Harry !
Il lut le parchemin à la vitesse de l'éclair, puis le serra contre son cœur, espérant que tout se passe aussi bien que dans la lettre.
- Fffff. Merci Charlie, murmura-t-il enfin, ému.
- Merci pour quoi ?
- Oh je t'avais pas entendu remonter dit Harry en souriant
- Réponds-moi ! intima George durement en montrant les lettres dans la main de son vis à vis
- Ah çà ? oh c'est pas grand-chose…
- Mais encore !
- Ben euh…
- Ça suffit ! cria le roux qui s'agaçait, réponds-moi !
Harry ne comprenait pas pourquoi cette colère
- Mais c'est rien… une lettre de Charlie pour…
- Pour quoi ?!
- Pour… juste pour… juste pour m'aider à démêler mes sentiments, repris Harry timidement. Il commençait à avoir peur, pourtant il n'avait rien fait ou dit de mal…
- DÉMÊLER TES SENTIMENTS ? MAIS TU TE PRENDS POUR QUI ? ALORS APRÈS DRAGO ? MON FRÈRE HEIN !
- Mais… Mais… attends…
- VAS T'EN !
- Enfin George qu'est ce que… ?
- DEGAGES !
- CHARLIE M'AIDAIT À PROPOS DE MES SENTIMENTS POUR TOI ESPÈCE D'IDIOT ! Hurla finalement le brun avant de s'enfuir en courant pour éviter de montrer que ses yeux s'embuaient.
George, quant à lui, s'effondra sur le sol ne pouvant plus retenir les larmes qui s'accumulaient. Tout en ruminant son chagrin, seul dans la chambre de l'appartement, il aperçut les lettres que Harry avait oubliées sur le lit en partant. Se maudissant intérieurement pour ce qu'il allait faire, il essuya ses yeux d'un geste rageur et s'empara des parchemins pour les lire.
D'abord il y avait la lettre que Harry avait écrite à Charlie, puis ensuite venait sa réponse.
« Mon Cher Harry,
merci beaucoup pour ta lettre.
Pardonne-moi pour mon retard, mais j'ai été en mission pour la réserve et je suis rentré depuis peu.
Oui, je vais bien et oui je me passionne toujours aussi intensément pour mes chers dragons… Norbert aussi… et il va très bien… trop bien…
Pour répondre à tes soucis… et à tes questions… d'abord, laisse-moi te dire que je suis très touché que tu me considères comme l'homme de la situation.
Alors, oui Maman m'a parlé de ce qui t'est arrivé, je suis désolé pour la perte que tu as subie. Ne t'en fait pas pour ton petit secret… il est bien gardé avec moi… si tu veux, parles-en avec George, je sais que vous vous entendez bien… d'ailleurs je crois que tu as vécu chez lui, quand Drago est décédé.
Je suis heureux de savoir que tu gardes une si bonne relation avec cet ex, le soutien est important, ce qu'ont fait Ron, Hermione et Ginny est tout à fait louable…
Justement, concernant cet ex, dis-moi lorsque tu le vois, ressens tu ces millions de petites étoiles au creux de ton estomac ? Si oui, alors oui tu es toujours amoureux de lui. Tu voulais mon conseil ? eh bien le voilà : Cela va peut-être te faire mal, mais Drago est parti, tu ne sauras jamais ce que tu aurais pu partager avec lui, gardes ça pour tes rêves… Rassure-toi tu ne le trahis pas. En revanche, je serais toi, je dirais à l'autre garçon ce que j'éprouve pour lui, avant qu'il ne trouve quelqu'un d'autre… et lorsque tu l'auras fait et que vous serez les plus heureux des hommes (ce qui devrait arriver si tout se passe bien), profitez de la vie.
Tiens-moi au courant
Je t'embrasse
Charlie »
Au fur et à mesure de sa lecture, les yeux de George s'étaient écarquillés à travers ses pleurs et sa bouche s'était arrondie. Il s'était planté ! et en beauté ! Harry avait dit vrai… Charlie ne faisait que lui donner un conseil, et pas n'importe lequel ! il lui conseillait d'avouer à son ex qu'il l'aimait toujours… autrement dit a lui-même ! il se leva d'un bond et courut vers la zone de transplanage.
- Il faut que je le rattrape ! il faut que je lui parle !
Arrivé à Poudlard, il se rua vers la tour de Gryffondor, personne!, près du lac, personne, dans la salle sur demande, personne non plus, ou pouvait-il bien être? Il croisa Ginny en chemin qui lui conseilla d'aller à la tour d'astronomie, parce que c'est toujours là qu'il allait quand il allait mal…
Il courut aussi vite qu'il le put, ou encore plus vite… il monta les escaliers 4 à 4, il ouvrit la porte en tremblant, et l'aperçut. Le brun était là recroquevillé sur lui-même, secoué d'énormes sanglots. Il se jeta à ses genoux
- Harry ! pardon Harry pardon !
- Je suis désolé George. Il n'y a rien entre Charlie et moi je te le jure ! rien du tout !
- Je sais, hoqueta le roux… en lui montrant les parchemins, tu les avais laissés sur le lit, sourit-il faiblement
Les yeux d'Harry s'agrandirent
- Tu les as lues ?
- Oui, souffla l'autre en baissant la tête
- Alors tu sais ! répondit Harry les yeux remplis d'espoir, tu sais n'est-ce pas ?
- Oui souffla l'autre à nouveau
- Et … est-ce que tu… enfin toi aussi tu… ?
- Tu en doutes encore ? murmura George
- Prouve-le-moi ! renchérit le plus jeune d'une voix devenue très rauque.
Son visage fut alors pris en coupe, leurs regards s'ancrèrent l'un à l'autre pour ne plus se lâcher. Leurs visages se rapprochèrent doucement, très doucement… jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent enfin… et deux soupirs de bien-être se firent entendre.
Puis haletants, front contre front, ils reprirent leur souffle.
Une couche des plus confortables fut invoquée, des silencio et assurdiato furent lancés sur la tour et un Collaporta puissant atteignit la porte.
Ensuite, George aventura ses lèvres sur le lobe de l'oreille de son partenaire puis sur son front dessinant le contour de sa célèbre cicatrice, avant de redescendre lentement vers sa bouche, sa mâchoire, son cou, et son épaule… ses mains n'étaient pas en reste. Le T-shirt de Harry atterrit par terre et une langue gourmande décida de visiter et de goûter chaque parcelle de sa peau.
Harry avait chaud… très chaud, il peinait à retenir ses gémissements de plaisir sous ces caresses brûlantes… lorsque la bouche dévoreuse atteignit son nombril, il la remonta sur la sienne et d'un coup de bassin fit basculer son amoureux.
Se retrouvant à califourchon sur lui, il entreprit de retirer un à un les boutons de sa chemise qui rejoignit bien vite le t-shirt. Fiévreusement, il caressait ce corps qui s'offrait à lui de ses mains puis de sa langue. Il joua un moment avec les tétons de son partenaire, les mordillant, les suçotant, arrachant ainsi des soupirs d'extase à George, arrivé à son tour au nombril, il s'arrêta, et posa délicatement sa main sur l'entrejambe qui se présentait, effleurant doucement l'objet de ses convoitises, George lâcha un gémissement plus sonore et plus rauque et tandis que son amant s'attaquait à son jean avec une lenteur ahurissante, il se mit à haleter. Sa respiration s'accéléra encore lorsqu'il sentit son caleçon glisser sur ses chevilles et une langue humide et chaude parcourir sa verge dressée.
- Och !
Alors qu'il se cambrait un peu plus à chaque coup de langue, un cri s'étouffa dans sa gorge : Harry l'avait pris entièrement dans sa bouche et commençait un lent … trop lent mouvement de va et viens… Il s'accrocha à la tignasse brune et la cadence s'accéléra, Merlin ! Il allait devenir fou !
- Hum ! Harry ! Oh ! Oh oui ! surtout, ne t'arrête pas !
Mais le jeune homme avait vraiment décidé de le rendre dingue, lorsqu'il le sentit au bord de la rupture, il ralentit l'allure et remonta doucement vers ses lèvres et son visage.
Alors, les yeux emplis d'un voile de désir trop refoulé, George fit à nouveau basculer leurs corps et embrassa fougueusement son amant avant de lui rendre ses tortures…
Harry haletait de plus en plus fort, il ne retenait plus ses cris à présent… son pantalon et son boxer avait quitté ses jambes et cette merveilleuse langue qui avalait sa hampe un peu plus à chaque mouvement empêchait toute pensée cohérente de s'installer dans son cerveau. Jusqu'à ce que… ce qui lui restait de raison décide de partir loin… très loin… au moment où il sentit un doigt s'immiscer en lui.
- Ahhh ! Humm ! Il était arrivé au bord du gouffre
- Oh oui viens… George, je t'en prie… Haleta-t-il le souffle court, plus … han !
Un deuxième doigt venait de faire son apparition, très vite un troisième arriva… et lorsque son amant le sentit prêt, il le pénétra doucement, le laissant s'habituer à sa présence. Harry donna lui-même le signal en venant à sa rencontre. Et tout ce qui les entourait disparut. Plus rien de ce qui n'était pas eux et leur amour n'avait plus d'importance. La tête leur tournait, Harry n'en pouvant plus, prit son sexe et intima à sa main le même rythme que leurs hanches. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'il se répande entre leurs deux corps … George, sentant les chairs de son amant se contracter autour de son membre se libéra en lui quelques secondes plus tard dans un long râle sourd et s'écroula, le souffle coupé à ses côtés.
Ils se sourirent restant allongés main dans la main, puis des pas résonnèrent dans l'escalier… Harry sortit la carte des maraudeurs.
- Ron et Hermione ! impec dit-il, comme ça on va pouvoir leur en parler!
- Tu… tu… veux leur dire ? demanda son amant ahuri
- Oh oui ! à eux et à toutes les personnes à qui on aura envie de le dire ! Je ne veux pas te perdre encore à cause de cette bêtise de secret !
Il lança un sort de nettoyage et de rhabillage alors que Georges retirait l'assurdiato, le silencio et le collaporta. Il l'embrassa alors que Ron ouvrait la porte.
- Eh ! mais, mais… ?
- Ah ! salut vous deux
- Salut les jeunes !
- c'est bien ce que…
- Oui Ron c'est bien ce que tu crois !
- Ah bah !
- Euh félicitations alors… dit Hermione une fois la surprise passée
- Merci Mione, dit Harry.
- Mais... euh… depuis quand ?
- Depuis quand quoi ? Qu'on s'aime ou qu'on est ensemble ?
- Ben euh… les deux… ajouta Ron aussi rouge que ses cheveux.
- Et bien en fait… On est sorti ensemble pendant notre 5ème année, dit Harry en regardant son petit ami interrogatif…
- Les sentiments sont apparus à ce moment-là… continua celui-ci souriant, mais on ne voulait pas en parler.
- Ensuite il y a eu le départ… (le regard vert émeraude s'assombrit) des jumeaux de l'école.
- On est restés proches, mais pas si proches… les yeux bleus océan s'étaient assombris eux aussi… il n'y avait que… (Georges baissa les yeux et regarda Harry qui hocha la tête)… Fred qui savait…
- Quoi ! Fred était au courant ! et tu nous as rien dit ! Harry !
- Désolé, grimaça Harry… je découvrais juste mon orientation…
- Ouais, mais quand même !
- Oh c'est bon petit frère, c'est pas si grave. De toute façon s'était fini à la fin de l'année alors…
- Et puis il y a eu toute la guerre… et tout … ce qui va avec… jusqu'à la mort de Drago…
- Quand Harry est venu vivre chez moi…
- Le fait d'être à nouveau si proches…
- À réveillé quelque chose…
- Et voilà !
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3 ans plus tard, tout le monde était réuni au Terrier pour Noël
Il y avait Molly et Arthur, Bill et Fleur, avec leur petite Victoire, Charlie, Percy et Audrey avec leurs 2 enfants, George et Harry avec Teddy qu'ils élevaient depuis la mort de sa grand-mère, Androméda Tonks, l'année précédente, Ron et Hermione avec Rose, puis Ginny et Dean.
Dans le ciel une étoile rousse se posait une question
- Dis… tu crois qu'ils sont heureux ?
- Tu rigoles ? répondit une étoile blonde, t'as vu leur sourire !
- Ouais… t'as pas tort…
- Ha Ha ha… Je n'ai jamais tort !
Et alors que Harry et George sortaient dans le jardin et levaient les yeux vers le ciel, les 2 étoiles se mirent à briller un peu plus fort…
Fin
1 : Renaud – Mistral Gagnants – dernier couplet
2 : Michel Sardou – Le Privilège